L'archéologie

Qu’est-ce que l’archéologie ?

Commençons par une petite définition

Le mot « Archéologie » provient des mots grecs archaios (ancien) et logos (parole, science), on peut donc le traduire par : La science de l’ancien.

Le Larousse nous dit de l’archéologie qu’elle est « L’étude des civilisations anciennes réalisées à partir des vestiges matériels d’une activité exercée par les hommes, ou à partir des éléments de leur contexte. »

Cette définition est bonne mais n’est pas très claire, expliquons-la plus en détails.

Les civilisations

Les civilisations anciennes dont ils parlent ici sont les civilisations disparues comme les romains, l’Égypte antique ou les aztèques pour n’en citer que quelques-unes. Mais, comme je ne suis pas entièrement d’accord avec ça, je reviendrais sur cette partie de la définition plus tard. Il y a plus à dire à ce sujet.

Les vestiges

Les vestiges matériels sont très variés et vont du bâtiment aux restes de repas. Car oui, aussi étrange que cela puisse paraître, les archéologues aiment bien trouver et fouiller les poubelles. Car elles nous apprennent bien plus de choses sur les personnes habitant à cette période qu’une maison.

Les activités humaines

Là aussi, les activités exercées par les hommes est un point très large. On peut citer comme exemples tout ce qui touche à l’artisanat ou encore les constructions. Mais également la domestication ou l’agriculture, qui ont bouleversé beaucoup de choses dans la nature.

Les contextes en archéologie

Pour finir, le contexte est peut-être la partie la plus importante de cette définition. Il peut être divisé en trois catégories : Le contexte historique, le contexte humain et le contexte géographique.

Le contexte historique se base sur des événements connus. Par exemple, en sachant que le pays était en guerre, il ne sera pas surprenant de trouver plus d’armes venant de cette période ou des corps avec des traces provenant des dites armes.

Le contexte humain est en quelque sorte l’inverse du contexte historique. Où on va se baser sur des objets découverts pour supposer du contexte historique ou d’autres choses plus précises. Par exemple, trouver des ex-voto dans une source nous indiquera un culte, et même la possible présence d’un temple dans les environs.

Le contexte géographique est bien plus simple. Il s’agit d’expliquer la raison de l’emplacement d’un lieu ou d’un objet. Par exemple, il est normal qu’une ville soit installée à proximité d’un point d’eau mais il ne sera pas normal de trouver un coquillage marin en pleine montagne. Ainsi, un simple coquillage pourra indiquer des déplacements humains ou la présence de commerce.

Quand commence et quand s’arrête l’archéologie ?

L’archéologie étudie l’humanité depuis ses débuts, l’apparition des premiers homo, jusqu’à maintenant. Car oui, il existe une archéologie « moderne » étudiant la société actuelle. Mais la plupart des archéologues s’arrêtent avant les deux guerres mondiales ou à la période de la Renaissance.

Bien sûr, cette limite finale ne compte que pour les pays d’Europe. Les limites sont différentes pour les pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique ou d’Océanie, dont l’histoire a été bien différente du fait de leur éloignement géographique.

Cela veut-il dire qu’un archéologue est un historien ?

Non, bien que très proches, il s’agit bel et bien de deux métiers différents. Même s’il leur arrive régulièrement de travailler ensemble.

Leur principale différence tient dans ce qu’ils étudient. Les historiens se basent principalement sur les textes écrits ou des retranscriptions de récits oraux alors que les archéologues se tournent plutôt vers les vestiges matériels.

Mais sans ce que trouvent les archéologues, les textes ne font pas forcément de sens. Et inversement, il est impossible de comprendre entièrement une époque sans les textes qui la décrivent ou qui en proviennent (raison pour laquelle il y a bien plus de théories que d’affirmations pour les périodes ou les peuples sans écriture).

Pour ces raisons, archéologues et historiens doivent souvent travailler ensemble malgré, disons… Quelques divergences d’opinions de temps à autre à cause des points de vues et avis différents.

L’archéologie c’est aussi…

Certes, les historiens et les paléontologues ne sont pas des métiers de l’archéologie. Mais si ce terme existe, cela veut bien dire que les archéologues ne sont pas seuls ! 😉

On peut citer parmi ces métiers les xylologues, les archéozoologues, les tracéologues, les topographes, les palynologues, les géomorphologues, les céramologues, les anthropologues, les antracologues, les toïchographologues ou encore les thanatologues.

Des noms tout à fait charmants qui demandent, pour certains, une deuxième lecture pour être sûr de la prononciation (oui, je parle principalement de vous les toïchographologues).

Mais je reviendrais sur tout ça dans un prochain article.

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